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Prix étudiant : Paix et armements, édition 2017

Le Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM, Montréal), le Fonds de dotation Open Source Intelligence on Politics (OSINTPOL, Paris) et le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP, Bruxelles) sont heureux d’annoncer le lancement du prix Paix et armements. Sur le modèle courant dans le monde anglo-saxon des Best Paper Competitions, ce prix récompense la meilleure note d’analyse originale rédigée en français et soumise pour publication à ces organismes.

Le premier prix est doté d’une bourse d’un montant de 2 500 € qui vise à encourager la poursuite d’études critiques dans un domaine où la recherche indépendante relève trop souvent de l’exception.

Ce prix est inspiré par les regrettés professeurs Yves Bélanger (Université du Québec à Montréal – UQÀM) et Jean-Paul Hébert (École des hautes études en science sociales – EHESS – à Paris). Ces deux confrères et amis ont su en toute indépendance, chacun de leur côté ou en collaboration, faire vivre la critique sur le domaine des armements, plus spécifiquement dans la sphère complexe de l’économie politique de la défense, un champ d’études où s’entremêlent les dimensions industrielles, budgétaires, technologiques et stratégiques, et qui reste parcouru de conceptions normatives et éthiques parfois contradictoires.

Les travaux ciblés par ce prix sont ceux entrant dans les problématiques couvertes par l’observatoire des armements d’OSINTPOL qui se consacre à l’étude d’un vaste domaine touchant aux aspects stratégiques, juridiques, éthiques, technologiques, industriels, politiques et/ou économiques liés à la conception, à l’usage et au commerce des armes classiques et autres appareils de sécurité. Les travaux portant sur les armes de destruction massive sont également considérés.

Conditions générales du concours

Quelques lignes directrices avant d’entreprendre la rédaction

Un certain nombre d’éléments de méthode et de présentation sont attendus des notes d’analyse qui seront soumises dans le cadre du concours « Paix et armements ». Voici quelques lignes directrices à garder en tête lors de votre préparation et de la rédaction :

Questions fréquentes

Réponse : Non. Il faut pouvoir attester d’une inscription dans un programme universitaire de maîtrise ou de doctorat au moment de la date limite de dépôt des textes et pour toute la session d’hiver 2017 et/ou d’été 2017.

Réponse : Non. Le prix ne connait aucune limite géographique. À titre d’exemple, un étudiant brésilien locuteur de français poursuivant ses études de maîtrise ou de doctorat au Japon serait admissible au concours.

Réponse : On s’attend à ce que les textes soient présentés dans un format s’approchant au plus près des critères de publication, conformément aux indications de la page Internet Publier pour OSINTPOL et du protocole de rédaction. Un résumé en français est toujours exigé. La version anglaise du résumé concerne davantage les textes retenus pour publication. Il faut également penser à présenter un sommaire attendu la longueur des documents. Les auteurs doivent bien évidemment adapter les listes éventuelles à leur production. La biographie de l’auteur concerne également davantage les textes retenus pour publication. Elle n’est en aucun cas transmise aux membres du jury qui évaluent des textes anonymisés.

Vous pouvez faire parvenir vos questions en écrivant à contact@osintpol.org.

 

OSINTPOL

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Photographie : ravitaillement vol d’un bombardier stratégique B-2 Spirit dans le cadre d’une opération menée à partir de la base d’Andersen de l’US Air Force Base à Guam, le 6 mars 2004. Ce bombardier est l’avion le plus cher de l’histoire avec un coût unitaire de 2,2 milliards USD en 1998 soit un peu plus de 3 milliards en 2017. Il peut embarquer des armes nucléaires et est ici déployé dans le cadre d’une rotation assurant une permanence stratégique aux forces américaines dans la région Asie-Pacifique. Le bombardier appartient au 509e Bomb Wing basé en principe à Whiteman dans le Montana. L’avion ravitailleur appartient au 126e Air Refueling Wing de la Garde nationale et est en principe rattaché à la base de l’US Air Force à Scott dans l’Illinois. En 2016, l’entreprise Northrop Grumman a obtenu du gouvernement fédéral américain un contrat pour la fabrication d’un nouveau type de bombardier stratégique appelé à remplacer le B-2. Crédit : U.S. Air Force photo/ Master Sgt. Val Gempis, domaine public. Photographie de la page d’accueil du site osintpol.org : opérations de préparation d’un bombardier stratégique B-2 avant son départ en mission, base d’Andersen à Guam, février 2004.  Crédit: U.S. Air Force/Master Sgt. Val Gempis, domaine public

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Le Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) réunit des chercheurs de réputation internationale spécialistes de l’économie politique des processus d’intégration et de mondialisation. Les thèmes les plus importants développés au CEIM sont : le régionalisme, notamment dans les Amériques, la gouvernance et les institutions économiques internationales, la concurrence et l’investissement, le lien commerce-travail, le secteur de l’information et des communications, l’économie de la défense et la reconversion industrielle et les dimensions sociales et culturelles de la mondialisation. Les membres du CIEM ont de nombreux financements individuels et collectifs auprès des organismes canadiens et québécois et d’autres organismes internationaux. Le CEIM est également partenaires de plusieurs réseaux scientifiques internationaux et joue un rôle actif dans les débats publics.

Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation

Faculté de science politique et de droit

Université du Québec à Montréal

C.P. 8888, succursale Centre-ville

Montréal (Québec) H3C 3P8 Canada

Tel : 514 987 3000, poste 3910

Site Internet : ceim.uqam.ca

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Fondé à Bruxelles en 1979, le GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité) s’est développé dans le contexte particulier de la Guerre froide, ses premiers travaux portant sur les rapports de forces Est-Ouest. Durant les années 80, le GRIP s’est surtout fait connaître par ses analyses et dossiers d’information concernant la course aux armements, ses mécanismes et ses enjeux. Après la chute du mur de Berlin en 1989, prenant acte du nouvel environnement géostratégique, le GRIP a orienté ses travaux sur les questions de sécurité au sens large et a acquis une expertise reconnue sur les questions d’armement et de désarmement (production, réglementations et contrôle des transferts, non-prolifération), la prévention et la gestion des conflits (en particulier sur le continent africain), l’intégration européenne en matière de défense et de sécurité, et les enjeux stratégiques asiatiques. En éclairant citoyens et décideurs sur des problèmes complexes, le GRIP entend contribuer à la diminution des tensions internationales et tendre vers un monde moins armé et plus sûr. Plus précisément, l’objectif du GRIP est de travailler en faveur de la prévention des conflits, du désarmement et de l’amélioration de la maîtrise des armements.

Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité

467 Chaussée de Louvain

B-1030 Bruxelles

Tel : +32 2 241 84 20

Site Internet : grip.org

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